C’est Gichin Funakoshi, originaire de Shuri, qui importa le karaté d’Okinawa au Japon. En 1922, il présente pour la première fois le karaté aux japonais et plus tard sur l’invitation de Jigoro Kano, le fondateur du judo, il montrera son art au Kodokan. Il décide de rester dans cette ville, et en 1938 fonde son propre dojo qu’il appellera le Shotokan.
Son enseignement est assez proche de celui que l’on dispensait à Okinawa. Les transformations les plus flagrantes que l’on retrouve dans le Shotokan actuel sont dues à son fils Yoshitaka qui introduisit des exercices de combat et adaptera la pratique du karaté à la tradition japonaise.
Le Karaté est aujourd’hui probablement l’art martial le plus populaire au monde. Contrairement au Judo et à l’Aïkido, le Karaté ne fut jamais l’œuvre d’un seul homme, mais celle de plusieurs générations de maîtres et de disciples, à travers une multitude d’écoles et de styles originaux qui conservent aujourd’hui encore, toutes leurs caractéristiques spécifiques.

Le Karaté est un art martial qui utilise de manière rationnelle toutes les possibilités que lui offre le corps humain en matière d’autodéfense. Les techniques les plus fréquentes sont celles de blocages et de percussions, largement majoritaires dans les styles modernes. Les styles traditionnels, quant à eux, développent parallèlement une panoplie très éclectique de techniques d’esquives, de saisies, de luxations, de projections et de strangulations, tout à fait caractéristiques d’une recherche d’efficacité intégrale.
Les techniques traditionnelles du Karaté sont destinées à assurer une efficacité totale dans toutes les formes de combat possibles, que ce soit à longue distance (distance de jambe), à distance moyenne (distance de poing) ou à distance courte (corps-à-corps).
Aujourd’hui, le nombre total de styles de Karaté doit largement dépasser le millier. Mais une soixantaine seulement sont connus et pratiqués. Ils ne doivent cependant pas être considérés comme les plus « sérieux » ou les plus efficaces.
Pratiqué dans les universités, l’art martial d’Okinawa a beaucoup évolué, avec, notamment l’apparition de la compétition. Mais dans l’archipel des Ryu-Kyu on pratique encore la forme ancienne de cet art, celle des maîtres Itosu, Funakoshi, Mabuni, Miyagi, les pères du Karaté moderne.
ARTICLE Signification de la ceinture noire par une femme, qui a appris le Japonais (France):
« Lors de mes premiers cours de karaté, je me souviens avoir regardé avec beaucoup d’envie les ceintures noires qui s’entraînaient. Et comme de nombreux pratiquants, c’est avec acharnement que je me suis entraînée pour obtenir cette fameuse ceinture noire. En effet, la ceinture noire reste pour beaucoup un mythe. Pour preuve, il suffit de dire en société que l’on est ceinture noire pour provoquer l’admiration de tous mais s’ils savaient.
Et non, on ne connaît pas de techniques secrètes nous rendant invincibles lorsque l’on devient ceinture noire!!
Et puis, si on connaissait tout en obtenant la ceinture noire, la pratique du karaté deviendrait rapidement ennuyeuse, n’est ce pas ! Même si le passage de la ceinture noire est une étape importante dans la vie d’un karateka, cela ne demeure justement qu’une étape, qu’un passage et ce n’est certainement pas un but en soi. Du reste, il existe ensuite des degrés ou dan pour hiérarchiser les ceintures noires entre elles: Shodan (premier degré), Nidan (deuxième degré) etc. On peut s’étonner, pour ceux qui savent compter en japonais, que le premier degré de japonais ne soit pas appelé Ichidan.

Si on se penche un peu plus attentivement sur l’étymologie japonaise du mot Shodan, on peut voir qu’il est composé de deux idéogrammes. L’idéogramme Dan est l’idéogramme utilisé pour représenter le degré, la marche d’escalier. L’idéogramme Sho est particulièrement intéressant. Il se décompose en deux parties, l’une représentant le tissu et l’autre le sabre. En effet pour faire un kimono, il faut commencer par couper l’étoffe. Sho signifie donc simplement commencer, débuter. Devenir ceinture noire ou Shodan, c’est donc seulement avoir gravi la première marche de l’escalier karaté. Tout comme le musicien apprend ses gammes avant de pouvoir jouer une oeuvre complète, le karatéka apprends les techniques de base pendant la période de la ceinture blanche à la ceinture marron pour ensuite commencer le vrai travail de recherche sur le karaté-do à partir de la ceinture noire.

KARA = Vide, TE = Main, DO = Voie
Le karaté-do est un art de combat à mains nues. Il consiste en des techniques offensives et défensives utilisant toutes les parties du corps. Le Do, voie de la connaissance nous enseigne le comportement juste envers son partenaire d’entraînement, mais aussi envers soi-même.
ssu de pratiques utilisées en Extrême-Orient notamment dans le bouddhisme zen. De nombreuses écoles avec leurs spécificités sont aujourd’hui représentées sur les cinq continents et pratiquées par des millions de personnes dans le monde. Sur le territoire français, elles sont réunies au sein de la F.F.Karaté.
Le KARATE, une pratique pour tous
Adaptés à toutes et à tous, le karaté et les disciplines qui l’accompagnent au sein de la fédération offrent aux pratiquants la possibilité de s’épanouir physiquement mais aussi d’adhérer à une “école de vie” chère aux arts martiaux.
Les enfants y trouveront une pratique éducative et ludique qui leur permettra de canaliser leur énergie et de construire leur confiance en eux.
Les sportifs peuvent s’exprimer au travers de nombreuses compétitions organisées par la F.F.Karaté. Les femmes représentent plus du quart de nos effectifs : bien-être, self-défense, confiance en soi sont parmi les bienfaits d’une pratique régulière. Pour ceux qui souhaitent aborder une pratique traditionnelle des arts martiaux, ils trouveront dans les clubs de la F.F.Karaté des professeurs de haut niveau qui sauront répondrent à leurs demandes.
Que vos aspirations aillent vers une pratique compétitive, traditionnelle, de loisirs ou vers une recherche plus philosophique, vous trouverez les réponses à vos attentes dans la pratique des disciplines martiales de la F.F.Karaté.
L’Art Martial
Souvent pratiqué comme une technique guerrière, la pratique des arts martiaux était à son origine tenue secrète. Comme beaucoup de disciplines, l’enseignement du karaté en tant que Budo (voie de la protection) se concrétisa par l’adjonction du suffixe “Do” qui exprimait ainsi qu’il n’était pas qu’une technique guerrière, mais aussi une voie d’épanouissement physique et spirituelle. Dans les disciplines que vous pratiquerez au sein de la F.F.Karaté, c’est vers cette harmonie propre aux arts martiaux que vous irez.
Une philosophie, un art de vivre
Outre les bienfaits physiques que vous apportera la pratique du karaté, vous irez aussi vers un épanouissement philosophique. La spécificité des arts martiaux est de vous permette, si vous le souhaitez, d’aller au-delà de la simple activité sportive.
La recherche d’intégration et d’adaptation sociale s’exprime au travers de son code moral qui prône le sens de l’honneur, la fidélité, la sincérité, le courage, la bonté, la bienveillance, la droiture, le respect, la modestie, le contrôle de soi…
Un sport complet, en toute sécurité
La pratique martiale est depuis longtemps considérée comme une excellente activité physique, source de bonne santé.
L’attention de votre professeur, le respect entre les pratiquants, des protections étudiées, et des normes strictes d’hygiène et de sécurité dans les salles éliminent quasiment tous les risques d’accidents.

Un Art Martial de défense personnelle
Le karaté-do, le karaté-jutsu avec son karaté-défense ou les disciplines associées de la F.F. Karaté répondent toutes à la demande spécifique de pratique de défense personnelle.
L’étude de mouvements simples ou d’enchaînements techniques permettra à chacune et à chacun de trouver la réponse adaptée en cas d’agression. Nos enseignants sont formés aux lois régissant la légitime défense et vous permettront dans le dojo d’aborder une pratique sans risque et dans le respect de vos partenaires.
Les styles de Karaté et disciplines associées
La Fédération Française de Karaté et Disciplines Associées est forte de 252700 licenciés dans 4900 clubs. Elle est le seul organisme officiel chargé par délégation du Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative, de l’organisation et de l’enseignement de tous les styles de karaté-do, mais aussi de disciplines de différentes origines. Elle est une grande association rassembleuse.
Des grades reconnus par la Loi
L’adhésion à la F.F. Karaté est la certitude d’obtenir des grades reconnus par la loi du 16 juillet 1984 modifiée par la loi du 6 juillet 2000.
Celle-ci précise : (extrait de l’article 17-2) (…). Dans les disciplines relevant des arts martiaux, nul ne peut se prévaloir d’un grade ou d’un dan équivalent sanctionnant les qualités sportives et les connaissances techniques et, le cas échéant, les performances en compétition, s’il n’a pas été délivré par la commission spécialisée des grades et Dan équivalents de la fédération délégataire (…).
La Commission Spécialisée des Dan et Grades Équivalents de la F.F. Karaté est donc la seule habilitée à valider les grades de karaté-do, karaté-jutsu et disciplines associées dont la fédération à la délégation.
Des enseignants formés et diplômés
La F.F. Karaté est chargée par le Ministère des Sports de mettre en place des structures de formations des enseignants. Des “écoles des cadres” sont organisées dans toutes les ligues de la fédération. Les futurs enseignants se préparent aux diplômes officiels délivrés par l’Etat. Lorsque vous confiez votre enfant à un enseignant de la F.F. Karaté, vous pouvez être assurés des qualités pédagogiques de celui-ci.
Les adultes trouveront en lui un professeur passionné et compétent.